Paroles d'experts
Des responsables de programmes de lutte contre le sida ont participé ce matin à une conférence de presse. Leurs propos étaient à la fois encourageants et prudents sur les résultats obtenus et à venir.
Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) s'est réjoui que 26 molécules anti-VIH soient actuellement disponibles dans les pays du Nord permettant plusieurs combinaisons possibles. La diversité de ces ressources est un espoir "pour, par exemple, les 7 à 8 % de patients français actuellement en échec thérapeutique". Le directeur de l'ANRS, qui consacre 28 % de son budget aux pays du Sud, a par ailleurs regretté que seulement 10 à 12 % des femmes africaines aient accès au dépistage et à la prise en charge.
Kevin de Cock, responsable du Département sida de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a rappelé que le vaccin préventif contre le sida relevait toujours de l'hypothèse lointaine. La prévention reste donc l'arme prioritaire et, bien sûr, la question très actuelle de la circoncision a été évoquée. "Trois études internationales ont fourni des réponses concluantes sur la circoncision puisqu'elles démontrent une protection relative de 60 % pour les hommes hétérosexuels exposés au VIH. Cette protection partielle, a-t-il insisté, répondant aux récentes critiques formulées à l'encontre de l'OMS, ne doit pas remplacer les autres programmes de prévention (préservatif, réduction du nombre de partenaires sexuels, abstinence...), mais être un outil supplémentaire".
Martine Somda, membre d'une association de lutte contre le sida au Burkina Faso, a souligné que la stigmatisation constituait un frein énorme à la prise en charge des personnes séropositives en Afrique. "Beaucoup de pionniers se sont sacrifiés pour faire bouger les mentalités et développer la solidarité internationale". Martine Somda a aussi regretté que la lenteur des programmes d'aide nationaux et internationaux coûtait cher en vies humaines, en particulier "dans les campagnes où l'épidémie de sida fait encore plus de victimes que dans les villes".
Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) s'est réjoui que 26 molécules anti-VIH soient actuellement disponibles dans les pays du Nord permettant plusieurs combinaisons possibles. La diversité de ces ressources est un espoir "pour, par exemple, les 7 à 8 % de patients français actuellement en échec thérapeutique". Le directeur de l'ANRS, qui consacre 28 % de son budget aux pays du Sud, a par ailleurs regretté que seulement 10 à 12 % des femmes africaines aient accès au dépistage et à la prise en charge.Kevin de Cock, responsable du Département sida de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), a rappelé que le vaccin préventif contre le sida relevait toujours de l'hypothèse lointaine. La prévention reste donc l'arme prioritaire et, bien sûr, la question très actuelle de la circoncision a été évoquée. "Trois études internationales ont fourni des réponses concluantes sur la circoncision puisqu'elles démontrent une protection relative de 60 % pour les hommes hétérosexuels exposés au VIH. Cette protection partielle, a-t-il insisté, répondant aux récentes critiques formulées à l'encontre de l'OMS, ne doit pas remplacer les autres programmes de prévention (préservatif, réduction du nombre de partenaires sexuels, abstinence...), mais être un outil supplémentaire".
Martine Somda, membre d'une association de lutte contre le sida au Burkina Faso, a souligné que la stigmatisation constituait un frein énorme à la prise en charge des personnes séropositives en Afrique. "Beaucoup de pionniers se sont sacrifiés pour faire bouger les mentalités et développer la solidarité internationale". Martine Somda a aussi regretté que la lenteur des programmes d'aide nationaux et internationaux coûtait cher en vies humaines, en particulier "dans les campagnes où l'épidémie de sida fait encore plus de victimes que dans les villes".
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